En cas de pathologie sous-jacente (polyarthrite rhumatoïde, arthrose), il est illusoire de traiter le kyste sans traiter la cause si l’on ne veut pas risquer de voir le kyste réapparaître.
Si le kyste n’est pas douloureux ou gênant, aucun traitement n’est recommandé.
En cas de douleurs, une ponction-infiltration sous contrôle échographique peut être réalisée dans un premier temps. Ce traitement consiste à aspirer le kyste avant de réaliser l’infiltration. Ce traitement est moins efficace que le traitement chirurgical mais ne présente que très peu de risque.
En cas d’échec du traitement médical, le traitement chirurgical est envisagé. Il a pour principe de réséquer le tissu synovial pathologique à l’origine de l’apparition du kyste au cours d’une hospitalisation en chirurgie ambulatoire.
Le contenu du kyste est aspiré dans le même temps.
Il existe schématiquement 2 techniques chirurgicales :
- La chirurgie conventionnelle : il s’agit d’ouvrir la peau en regard du kyste avant de l’exciser dans son intégralité.
- La chirurgie arthroscopique : la synoviale inflammatoire pathologique est réséqué directement dans l’articulation. Le kyste est évacué par l’articulation.